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 (bonnie) dive deep

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Colm Bennington

Colm Bennington

- Hurlements : 20
- Enterrement : 21/08/2017
- Pseudo : vespertine (nawal)
- Sosie : iwan rheon (killer from a gang, perséphone)

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MessageSujet: (bonnie) dive deep   (bonnie) dive deep EmptyMer 23 Aoû - 14:38


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(and I wanna be honest when it hurts to be honest,
and I'm hoping you start to let me into your heart.)

Le ton est monté, tu ne sais même pas comment ça a commencé. C'est toujours comme ça, les disputes viennent de nulle part, tu ne la comprends pas, et comment pourrait-elle te comprendre. Question de génération, peut-être, tu n'oublies pas les onze ans qui vous séparent, même si tu te gardes bien de lui faire remarquer à quel point elle est jeune, trop jeune. Elle n'a rien à faire avec toi, et si tu étais un tant soit peu raisonnable tu lui aurais déjà dit de t'oublier. Tu ne doutes pas de sa sincérité, mais tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle le fera un jour d'elle-même, comprenant que tu n'es pas ce qu'il lui faut. Peut-être que l'âge n'est qu'un nombre, peut-être que d'ici quelques années un écart de onze ans ne paraîtra plus si grand, mais pour l'instant c'est comme un gouffre. De ton côté, tu as menti, ou plutôt tu as volontairement omis de mentionner ton ex, de quoi mettre sa confiance à l'épreuve, ainsi que vos nerfs à tous les deux. Plus tu y penses, moins tout cela a de sens, mais tu essayais de faire les choses bien, pour tout le monde. Tu ne pouvais pas larguer ta copine comme ça, et puis Bonnie était trop jeune pour que vous vous affichiez ensemble. T'aimerais pouvoir mettre tout ça derrière toi, mais chaque petite dispute finit par ramener le passé sur le tapis. Vous n'en avez jamais fini. « Arrête de tout ramener à toi et ton père parce que t'as vécu un petit traumatisme, tous les mecs ne sont pas des connards finis. J'ai fait UNE erreur et tu la ressasses en boucle, ta mère a supporté plus que ça. » Les mots franchissent tes lèvres et tu sais que tu es allé trop loin. Tu secoues la tête, faisant un pas vers elle, soudainement radouci. « C'est pas ce que je voulais dire. » Tu as pleinement conscience qu'il est trop tard. Tu n'as pas voulu la blesser, d'ailleurs elle le sait, tu ne ferais jamais rien qui puisse lui faire de mal, pas intentionnellement. « Bonnie, t'es sérieuse ? », lâches-tu en la voyant attraper sa veste. Tu saisis délicatement son poignet, mais elle n'a pas même un regard pour toi. « Fais pas l'enfant, reste. » La porte claque derrière elle avant que tu n'ais pu ne serait-ce que tenter de la convaincre. Tu jures et soupires bruyamment, rejoignant une fenêtre pour la voir démarrer en trombe une poignée de minutes plus tard. Elle est dangereuse, au volant, dangereuse lorsqu'elle est énervée, et tu n'aurais pas dû la laisser partir mais tu n'as aucun moyen de la retenir. Tu passes les heures suivantes à retourner la scène dans ta tête, à souhaiter ne pas t'être emporté. Tu ne pensais même pas ce que tu as dit. Tu l'appelles, peut-être dix fois, peut-être vingt, tu ne comptes plus le nombre de fois où tu entends son répondeur. Tu paniques: et si, à cause d'une connerie que tu as dite sur le coup de la colère, il lui était arrivé quelque chose ? Une clé tourne dans la serrure. La seule personne en possédant un double n'étant autre que Bonnie, tu n'as pas besoin de lever la tête pour savoir qui vient d'entrer. « Bordel ça t'arrive de décrocher ton téléphone ? » Jetant le tien sur le canapé, après un énième appel laissé sans réponse, tu te lèves, tes yeux clairs cherchant les siens et tes bras se croisant sur ton torse. L'inquiétude, mutée en colère, parle présentement bien plus que les remords. « Tu te casses sans rien dire, tu roules comme une malade, et tu réponds pas. Pour ce que j'en savais, t'aurais aussi bien pu avoir fait un accident, tu réfléchis à ce que je peux ressentir ou ça te passe au dessus de la tête ? »
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Bonnie Oberlin

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MessageSujet: Re: (bonnie) dive deep   (bonnie) dive deep EmptyMer 23 Aoû - 18:12


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Encore une dispute. Tous les couples ont des hauts et des bas mais entre vous, c'est les montagnes russes. Les hauts sont des sommets vertigineux et les bas des fonds abyssaux. Pour en revenir, cela prend toujours du temps et nécessite beaucoup d'efforts. De la patience également, chose que tu n'as pas forcément. Mais tu aimes Colm alors tu fais des efforts, tu essaies d'être à la hauteur. Tu ne veux pas le perdre, alors tu encaisses et tu mets parfois ta fierté mal placée et ta rancune de côté pour enterrer la hache de guerre. Ce soir, après plusieurs jours de hauts, il était temps de redescendre de votre petit nuage. Une question posée et une réponse hésitante, pas convaincante. Des soupçons. L'habitude de voir ta mère faire de même, interroger pour flairer si ton père lui mentait ou s'il avait réellement été voir un ami. Tu ne peux pas t'en empêcher. Tu te rends malade à l'idée qu'il trouve mieux ailleurs, une femme de son âge ou du moins, qui s'en rapprocherait. Votre différence n'est pas un problème dans la vie de tous les jours car tu te considères comme une jeune femme mature et tu n'as pas l'impression de ressentir un fossé entre toi et Colm. Tu te sens réellement femme quand tu es avec lui et tu n'as jamais vu le contraire dans son regard ou dans sa façon de te parler, de te traiter. Mais tu es sur la défensive, tu es jalouse, anxieuse. Il est le dommage collatéral de ton 'traumatisme' pourtant tu sais qu'il ne te trompera jamais. Que s'il n'éprouve plus rien, il te quittera. Il est droit, fidèle, tu le sais. Mais à ton âge, tu n'as peut-être pas la sagesse des femmes de trente ans qui ont connu plusieurs amants, plusieurs relations amoureuses. Tu ne sais pas forcément comment t'y prendre, comment gérer ce que tu ressens parce que c'est plus fort que tout ce que tu as pu ressentir auparavant. Alors tu te laisses dépasser par tout ce que tu ressens, tu es souvent submergée soit par les sentiments les plus agréables, soit par les pires choses enfouies au fond de toi. Voilà que la soirée prend une tournure différente de celle que tu espérais. Tu as envie d'exploser, de lui hurler dessus... Mais tu te maîtrises, les mots sont déjà assez douloureux comme ça. Hurler ne fera que te rendre folle. Tu ne cesses de grimacer, de lever les yeux au ciel et de soupirer, excédée. Tu n'as jamais dit que tous les hommes sont des connards infidèles. Comprenait-il seulement ce que tu pouvais bien ressentir ?. Tu t’apprêtes à lui répondre mais il prononce une phrase qui te coupe net dans ton élan. LA phrase qu'il n'aurait pas du prononcer et il le savait. Il tente de s'adoucir et de se rattraper, mais toi, tu préfères te tirer d'ici. C'est la meilleure chose à faire, et de loin. Tu attrapes tes clés, enfiles ta veste après avoir secoué le poignet pour qu'il te lâche. La porte claque.

Tu pars pendant plusieurs heures, quittant la ville pour te retrouver sur des petites routes isolées. Comme d'habitude, tu es en larmes, énervée, frustrée. Tu fais rugir le moteur et tu accélères. Tu roules beaucoup trop vite et si quelqu'un ou quelque chose surgit, tu sais qu'il passera sous les roues. Tu ne pourras pas éviter un accident, même en donnant un coup de volant violent. Tant pis. Tu secoues la tête pour chasser ces idées et tu appuies d'un coup sec sur l'accélérateur. Ton coeur fait un bond et s'affole tandis que la musique fait vibrer tes tympans beaucoup trop violemment. Tu prends tes virages comme si tu étais invincible, comme si rien ne pouvait t'arriver. Pendant tout ce temps, tu vois sur le siège passager que ton téléphone ne cesse de s'allumer et d'afficher inlassablement le même prénom. Colm tente de te joindre depuis que tu es partie. Tu essuies tes joues et balances le téléphone sur la plage arrière... Puis tu finis par rentrer. Pas chez toi, chez Colm. Tu as prévu de passer la soirée et la nuit chez lui, et cette dispute stupide ne va pas contrarier tes plans. Tu te gares et récupères ton téléphone pour monter rejoindre ton petit ami. Comme tu t'y attendais, Colm est loin d'être ravi de te voir réapparaître comme ça, après être partie si longtemps sans prendre la peine de lui répondre. Maintenant ou demain, vous alliez l'avoir cette dispute, alors autant continuer sur votre lancée et régler ça maintenant. En espérant que demain sera un autre jour.

Tu soupires avant de jeter un oeil à ton téléphone. Plus d'une vingtaine d'appels manqués, cinq messages et une dizaine de sms. Tu éteins l'écran pour le poser sur le meuble à l'entrée avec ta veste en lui répondant « Pas quand je conduis, nan. Je suis pas inconsciente. ». Bien sûr que tu l'es pour te comporter et conduire de la sorte. Tu es une gamine stupide qui aurait parfaitement pu lui répondre en conduisant. Mais tu n'en avais pas envie, tout simplement. Tu le regarde se planter devant toi, bras croisés, sourcils froncés. Tu hausses les tiens pour t'exclamer, agacée « Qu'est-ce que tu voulais que je te dise ?! Que je surenchérisse, que sois blessante moi aussi, que je hurle, quoi ?! Tu attendais quoi de moi ?! ». Si tu étais restée, tu savais que les choses se seraient envenimées. Qui sait ce qui aurait été dit ce soir si tu n'étais pas partie -comme une lâche. Si, si. Une lâche. Cesse de te voiler la face. Ce qui n'a pu être dit ce soir ressortira à la prochaine dispute de toute manière. « Pourquoi est-ce que j'aurais un accident ? Je sais conduire. Si j'avais répondu de toute manière, ça n'aurait rien changé. », lâches-tu en soupirant longuement. Tu n'aurais pas décroché un mot. Colm aurait parlé dans le vide et tu aurais raccroché pour rouler un peu plus vite. Tu plonges ton regard dans celui du beau brun et tu remarques qu'il est encore secoué, contrarié. En colère, aussi, mais rien de bien étonnant. Déstabilisée par son regard clair braqué sur toi, tu baisses la tête tout en l'écoutant. Tu sens les larmes monter. Tu t'en veux d'être partie comme ça, comme si ce que Colm ressentait importait peu. Comme une égoïste. D'avoir peut-être risqué d'avoir un grave accident, lui laissant comme dernier souvenir de vous deux cette dispute et cette réaction stupide. Lui faire vivre ce que tu vivais depuis la mort de Jenna. Des regrets et de la culpabilité. Il se demande si tu te fiches de ce qu'il peut ressentir et tu culpabilises un peu plus. Tu détestes te sentir aussi vulnérable. Alors malgré ta peine et tes remords, tu t'exclames en relevant la tête « Bien sûr que oui, j'y réfléchis ! Arrête de me faire passer pour une égoïste sans cœur, Colm. ». Tu passes une main dans tes longs cheveux ondulés et frôles Colm pour aller t'asseoir sur le canapé, la mine basse, l'oeil humide « Tu m'as fait du mal tout à l'heure. T'avais pas à me dire ce genre de choses... Ca veut dire quoi ? Que parce qu'elle a pu subir tout ça, moi je peux aussi ? Que je devrais garder mes peurs et questions pour moi et finir le coeur en miettes ? Que je devrais me taire, ne pas avoir peur que sans chercher à me tromper, tu rencontres une femme de ton âge, plus facile à vivre et qu'elle te mette le grapin dessus ? Excuse-moi de tenir à toi, Colm. Pardonne-moi de t'aimer autant, vraiment. Ca a l'air d'être terrible pour toi. ». Tu conclues avec une pointe d'ironie, consciente malgré tout que oui, parfois cela devait être difficile à vivre pour Colm. Mais tu l'aimes. Qui n'a pas peur de perdre son petit ami ? Tu ouvres ton coeur, mais pas dans les circonstances idéales. Tu te tais enfin pour étouffer un sanglot et finir par pleurer. Tu passes tes mains sur ton visage. Tu te sens incomprise. Tu ne veux pas relancer les hostilités, tu ne veux pas te battre. Tu veux juste lui dire ce que tu as sur le coeur, tu oses lui dire ce qui te contrarie. Il faut que ça sorte.
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Colm Bennington

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MessageSujet: Re: (bonnie) dive deep   (bonnie) dive deep EmptyJeu 24 Aoû - 12:45

Les mots ont dépassé ta pensée, et de loin. Tu n'es pas du genre à appuyer sur les faiblesses des autres, Dieu sait que tu en as toi-même un certain nombre, mais tu n'en pouvais plus de cette impression constante d'être dans son esprit comparé à son père. Soupçonné, toujours testé, comme si rien de ce que tu dis n'est digne de confiance, doit être vérifié. Tu as conscience qu'elle ne pense pas à mal, qu'elle ne pense d'ailleurs pas vraiment que tu pourrais lui faire ce coup-là, mais tu ressens également le doute, la peur, probablement les mêmes qui t'habitent et que tu parviens généralement à masquer, sans doute parce que tu n'as jamais porté le poids du mariage à la dérive de tes parents. L'idée que l'autre trouve mieux, c'est probablement naturel, encore plus lorsque l'âge peut donner l'impression de ne pas être à la hauteur. Un garçon de dix-neuf ans, peut-être vingt, c'est ce qui conviendrait à Bonnie, ce serait normal, peut-être meilleur, et c'est ce à quoi ses parents devaient s'attendre. Mais tu as dix-onze ans de plus, et si tu peux te vanter de pouvoir lui offrir un situation stable (malgré un homme plutôt instable, justement) tu n'as jamais le sentiment que cela suffit. Tu as fait l'erreur de lui cacher une relation, imaginé qu'une fois les choses passées cela n'aurait plus d'importance, tu ne savais pas encore ce qu'il en était de sa vie familiale. Au fond, tu n'es pas fin psychologue, et encore moins bon planificateur, peut-être aurais-tu agi exactement de la même manière en sachant ce qu'il en était. Quoi qu'il en soit, la porte claque suite à la monumentale erreur que tu viens de commettre. Tous tes appels et messages restant sans réponse, tu commences à penser que tu as foiré pour de bon. Big time. T'aurais dû lui courir après, avant qu'elle ne fasse une connerie.

Le retour de Bonnie te surprend, tu étais persuadé que malgré vos plans elle ne reviendrait pas vers toi avant un moment. Tout ce que tu trouves à faire, c'est te planter à un mètre d'elle, mécontent mais soulagé qu'elle n'ait rien. Tu as eu le temps d'imaginer toutes sortes de scénarios dont elle ne réchappait pas, ou de justesse, blessée, paralysée, que des conneries qui te fendaient le cœur et te déchiraient les entrailles. « Et t'arrêter t'y as pas pensé ? » Tu baragouines presque, excédé. Evidemment qu'elle aurait pu te répondre, ne serait-ce que pour t'insulter et raccrocher histoire que tu saches qu'elle allait bien, mais elle s'est obstinée à t'ignorer, et la voilà qui daigne enfin montrer signe de vie. Sa question te prend de court, tu ne sais pas ce que tu voulais. Rien de tout cela, en tout cas. Tu hausses les épaules. « Je... Je voulais qu'on règle ça. C'est pas en tournant le dos au problème que ça va s'arranger, on l'a continuellement cette dispute. Si c'est pas aujourd'hui, ce sera encore demain, ou dans deux jours, peu importe ça reviendra. J'ai dit une connerie, mais on était pas obligés de rester sur ça. » Partir sur un conflit, c'est la pire idée qui soit. Il aurait pu se produire n'importe quoi, pour elle comme pour toi, et les dernières choses que vous vous seriez dites auraient été ignobles. Et absolument pas sincères. La blesser, l’énerver, tu aimerais pouvoir éviter tout cela, être le copain parfait, ne pas risquer de tout faire foirer. L'un comme l'autre, vous êtes trop compliqués, entre ton passé et sa famille, tes craintes et les siennes, des attentes impossibles. Vous faites ce que vous pouvez, votre mieux, comme la plupart des gens, c'est tout ce que tu as à lui proposer. « Parce que ça arrive. Les gens font des accidents, pas besoin d'être en tort pour finir blessé, et on peut savoir conduire, ça arrive. Surtout quand on roule aussi vite. » Tu lèves les yeux au ciel, presque ostensiblement. « Et si t'avais décroché ça aurait changé que t'aurais su que je voulais m'excuser. Et j'aurais été rassuré parce que quand t'es partie comme ça pendant des heures j'ai forcément eu peur qu'il te soit arrivé un truc.  » C'est toujours difficile à dire, tu ne sais même pas pourquoi. L'engagement, tu n'en as jamais eu peur, mais pour avouer à quel point elle a de l'importance pour toi, un impact sur ta vie, les mots te manquent généralement.

Les bras toujours croisés, tu la regardes prendre place sur le canapé. Tu la sens tout à coup beaucoup moins hostile, alors tu laisses retomber tes bras le long de ton corps et t'approches à pas lents pour t'asseoir également. Tu as conscience que ce que tu lui as dit l'a blessée, tu le comprends, tu n'as jamais voulu te montrer méchant ou insultant. Tu n'avais pas l'intention de minimiser la gravité de ce qui s'est produit entre les Oberlin, ou ce qu'elle peut ressentir après les trahisons de son père envers sa mère. Tu ne le penses pas non plus, d'ailleurs tu n'apprécies pas du tout Marcus -il faut dire qu'il te le rend bien, aussi bons acteurs puissiez-vous être lorsqu'il faut faire bonne figure. « Je le sais, et j'en suis désolé. Tu sais que je ne te blesserais jamais intentionnellement, c'est pas ce que je voulais dire. Bien sûr que personne ne devrait avoir à le supporter, et je ne te ferais jamais souffrir comme ça, d'accord ? Je voudrais... que tu ais confiance en moi, c'est tout. Mais je comprends, je comprends ce que tu as vécu et ce que tu ressens, et je veux que tu m'en parles. Tes peurs, tes questions, je veux les entendre, j'aimerais seulement qu'on soit capables d'en parler plutôt que de se les crier. » C'est comme ça que vous fonctionnez, exposer simplement ce qui vous préoccupe ne semble pas être un option. Comme si c'était se rendre trop vulnérable, ce dont vous êtes quasiment incapables. S'ouvrir, se faire confiance, disons que c'est beaucoup (trop) vous demander. Tu as perdu l'habitude de la confiance, celle de dire la vérité. Tu as toujours des secrets, comme si n'en avoir aucun pour Bonnie pouvait l'éloigner de toi. Elle ne sait pas qui tu es. Étais. Tu ne tiens pas à ce qu'elle porte un regard différent sur toi. Tu passes un bras autour de sa taille et la rapproche de toi, ta main libre saisissant la sienne pour la serrer doucement. « Viens là. Excuse-moi pour tout à l'heure, j'aurais jamais dû dire une chose pareille, je sais pas ce qui m'as pris, j'ai aucune excuse. Et pardonne-moi pour maintenant, j'étais seulement inquiet de pas avoir de tes nouvelles. » Tu tiens à elle, c'est évident. Votre dispute t'a fait peur, tu ne t'imagines plus la perdre.
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MessageSujet: Re: (bonnie) dive deep   (bonnie) dive deep EmptyDim 27 Aoû - 2:08


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Tu roules des yeux en soupirant à sa question. Tu réponds simplement un  « Non. » froid, le regard fixant le mur derrière lui. Tu te tiens droite, les bras le long du corps. Aucune émotion visible alors que tu bouillonnes intérieurement. Tu as la désagréable impression d’être une gamine qui se fait passer un savon. Alors tu affiches un air blasé. Tu tentes de rester calme, de te contenir, de ne pas être trop désagréable. Tu n’es pas revenue pour te disputer violemment avec Colm, mais s’il continue, qui sait, les plans peuvent changer. Tu poses cependant à nouveau ton regard sur Colm lorsque tu l’entends dire que tu tournes le dos au problème en fuyant comme tu l’as fait ce soir. Tu serres la mâchoire et mords ta langue pour ne pas t’énerver, partir au quart de tour. Tel un robot, tu lâches d’une voix monotone et en faisant un pas pour te rapprocher, comme pour te confronter à Colm, pour lui montrer que tu es prête à régler ce conflit, à en parler. Une bonne fois pour toute. « Je ne tourne le dos à rien. Je suis là. ». Tu lèves un peu la tête, un peu arrogante. Tu es vexée. Tu es revenue pour essayer de calmer les choses –sans trop savoir comment tu allais faire- et il te dit que tu fuis. Tu ne dis rien de plus, tu ne te défends pas plus que ça. Tu es fatiguée. Tu voulais passer une bonne soirée et la dispute se poursuit. C’est trop long, trop épuisant et la suite, tu la connais. Ce n’est pas la première fois que Colm fait une remarque sur ta façon de conduire et les dangers que tu pourrais rencontrer sur la route. Tu préfères rester silencieuse. Tu sais déjà tout ça. Que les accidents arrivaient même aux meilleurs conducteurs, que tu n’es pas immunisée, que c’est égoïste de conduire aussi dangereusement… Tu le sais, tu n’as pas envie qu’il te le répète à chaque fois. De toute manière, le danger est partout. Sans même le vouloir, même avec un comportement exemplaire et prudent, la Mort peut frapper. Un taré qui croise ton chemin, un type distrait au volant, une chute dans les escaliers, un vaisseau qui pète ou ton cœur qui perd le contrôle. Si on part de ce principe, tout est dangereux, incontrôlable. Ce n’est pas une raison valable pour avoir un comportement aussi dangereux que le tien au volant, certes, mais la possibilité d’avoir un accident ça ne suffit pas à te faire peur. Tu dirais bien ce qui te passe par la tête, mais tu sais bien que c’est une mauvaise idée. Cela aurait l’effet d’une bombe. Puis tu gardes tes idées étranges et limites pour toi. C’est ton jardin secret, et encore heureux. Tes proches se feraient beaucoup trop de souci autrement. Alors tu te tais, tu l’écoutes finalement. Tu écoutes ce qu’il a à dire et tu l’observes attentivement. Tu remarques à quel point il est nerveux, agacé. Tu vois dans sa façon de se mouvoir et de parler qu’il est en colère. Tu vois qu’il s’est réellement inquiété. Tu te mets à sa place, enfin, et tu comprends pourquoi il te dit tout ça. A sa place, tu aurais réagi de la même manière, peut-être même moins calmement, anxieuse maladive que tu es.

Tu déglutis et retiens tes larmes quand il te dit clairement qu’il a eu peur pour toi. C’est là que tu réalises que tu as été stupide et que tu commences à réellement regretter. Tu baisses un peu la tête, cesses de te tenir droite et d’afficher cet air désagréable. Tu arrêtes de jouer la fille fière et forte. Tu baisses les armes, tu ôtes ton armure. Pas de combat. Plus d’affrontement. La joute verbale prend fin. Tu t’en veux. Tu finis par lui dire ce que tu ressens, comme un adulte est supposé le faire. Colm s’excuse tandis que tu le fixes avec tes grands yeux. Ce qu’il te dit te fait du bien, te rassure, même si au fond tu le savais déjà. Tu lui fais un petit sourire en hochant doucement la tête « Je le sais…  ». Tu sais qu’il ne jouera pas avec toi, ni qu’il te fera souffrir. Tu sais qu’il est droit, fidèle et honnête. C’est juste ton cerveau qui te joue des tours, ton imagination, tes mauvais souvenirs. « Je te fais confiance. Je ne fais pas confiance aux autres… Sans doute parce que je n’ai déjà pas confiance en moi… J’en arrive à me demander ce que tu fais avec moi parfois… », un sourire triste et gêné étire tes lèvres alors que tu te tournes vers lui. « Tu ne devrais pas subir tout ça. Mon manque de confiance et tout le reste… C’est moi qui suis désolée, Colm. J’essaie de changer et de me comporter comme une adulte, mais faut croire que même si je prétends en être une, j’ai de sérieuses lacunes. Je ne veux plus te hurler dessus. Ca ne rime à rien et tu ne mérites pas ça… Je déteste ça. Je déteste la personne que je suis quand ça arrive. C’est… c’est pas moi. Ca ne me ressemble pas. Je veux être tout sauf cette fille parano et désagréable. ». Et là, tu te mets à pleurer pour de bon. Tu ne contrôles plus rien, que ce soit les larmes ou les mots qui sortent de ta bouche. Tu as l’impression de penser à voix haute. Tu te sens affreusement vulnérable, tu as honte de parler de tout ça. Pourtant, le fait de reconnaitre tes erreurs peut faire le plus grand bien à Colm et lui prouver qu’il ne perd pas son temps avec une gamine écervelée. Ca peut lui faire du bien de voir que tu fais de ton mieux, que tu te confies un peu. Que tu arrêtes d’ouvrir la bouche simplement pour rire ou te disputer avec lui. Si ce n’est pas le cas… et bien tant pis pour toi. Les mots sont sortis, c’est trop tard. Tu soupires et essuies tes larmes en respirant un bon coup pour te calmer. En vain. C’est le geste de Colm qui parvient à calmer tes sanglots. Tu te rapproches et plonges ton regard dans le sien. Tu te surprends à sourire alors que tu as encore envie de pleurer. Tu t’approches pour déposer un doux baiser sur ses lèvres avant de lui répondre en souriant « Je te pardonne pour tout à l’heure. J’espère que tu me pardonnes aussi d’avoir si mal réagi. Et je ne t’en veux pas pour maintenant. Comment est-ce que je pourrais t’en vouloir alors que tu t’inquiètes pour moi. Je suis désolée d’avoir réagis de la sorte. J’ai de la chance de t’avoir, Colm Bennington. ». Plus que chanceuse. Il faut que tu apprennes à communiquer et à être moins égoïste. Tu ne veux pas le perdre. Tu ne sais pas ce que tu ferais sans lui. Tu ne veux pas le savoir. C’est quelque chose que tu ne peux imaginer.
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Colm Bennington

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MessageSujet: Re: (bonnie) dive deep   (bonnie) dive deep EmptyMer 30 Aoû - 18:33

Tu détestes vos disputes. Tu détestes qu'elles paraissent toujours si insurmontables, et tu détestes ton incapacité à être adulte, à calmer le jeu. A la place, tu vas trop loin, laisses les choses te dépasser, la colère te monter à la tête, des mots empoisonnés sortir tout seuls. Tu as toujours autant de mal à gérer tes émotions, exactement comme lorsque l'on t'a diagnostiqué pyromane. Exactement comme lorsque tu vivais chez tes parents, étouffant, et que tu as cherché du réconfort dans le pire endroit possible. Tu es toujours un peu paumé, un peu raté, quoi que tu fasses tu gardes cette image de toi à l'esprit. Et tu as peur que la moindre contrariété te fasse à nouveau déraper. Tu ne sais depuis combien d'années tu n'as pas approché d'un feu, tu ne possèdes même pas de briquet ou d'allumettes. Tu n'es pas certain que tu t'en souviendrais si tu avais recommencé à déclencher de mini-incendies, c'est comme s'il y avait deux Colm, et qu'ils ne se croisaient jamais. Ne connaissaient même pas vraiment l'existence de l'autre. Mais tu n'es pas cinglé. Tu n'es pas cinglé. Tu esquisses un geste vague lorsque Bonnie fait remarquer qu'elle est revenue, qu'elle ne tourne le dos à rien. Tu ne réponds pas, le moment est passé et tu ne trouves plus les mots pour régler cela. Tu ne sais s'ils te viendront un jour. Tu restes planté à quelques pas d'elle, bras croisés, comme dans un duel muet. Une joute verbale ne mêlerait à rien, si ce n'est à un second round de votre dispute, et elle semble l'avoir compris aussi car elle ne répond pas non plus à tes reproches suivants. A moins qu'elle ne pense que tu te lasseras bientôt de parler à un mur, mais tu es toujours énervé, frustré. Tu as besoin de te débarrasser de ces émotions accumulées durant les dernières heures, besoin de t'énerver un peu pour que tout cela retombe. Mais tu te contrôles, un peu. Tu évites de te montrer méchant, encore. Tu ne veux pas la faire fuir, la remettre en colère, tu veux seulement qu'elle comprenne ce que tu ressens, comme tu essayes de comprendre ce qu'elle a en tête. Et, surtout, tu ne veux pas la perdre pour une chose aussi stupide.

Lorsqu'elle commence à se confier, tu serres légèrement la main de Bonnie dans la tienne, te voulant encourageant. Tu sais qu'elle n'apprécie pas de s'ouvrir de la sorte, de s'exposer. Aucun de vous n'est doué pour cela, vous savez parfaitement vous crier dessus mais lorsqu'il est question de se poser pour parler sentiments, c'est là que vous perdez vos moyens. C'est l'une des raisons pour lesquelles tu n'as aucune idée de comment exposer ton passée à la jeune femme. Comment évoquer ta honte, ton dégoût, ta peur, en restant fort ? Ces deux versions de toi ne peuvent cohabiter, et tu as tellement tout fait pour oublier que tu as le sentiment qu'en parler raviverait tout, te transformerait à nouveau en la personne que tu étais. Tu ne veux plus être faible. Mais ce que fait Bonnie n'est pas une marque de faiblesse, au contraire, elle a le courage de te parler de ce qui la préoccupe. « Je te comprends, Bonnie. Et je suis avec toi parce que je t'aime, c'est pas plus compliqué que ça. Je ne veux pas que tu changes, je ne veux pas que tu te sentes obligée de "grandir" pour moi, je veux que tu profites de ta vie et que sortir avec moi ne change rien à ce que tu devrais faire à ton âge. J'ai pas besoin que tu te comportes comme si on avait le même âge, je ne veux pas que tu deviennes quelqu'un d'autre... Par contre j'accepte que tu ne me cries plus dessus. » Tu lui offres un léger sourire, tentant de détendre l'atmosphère. Tu n'as pas envie de passer la soirée à ressasser ce que vous faites de travers. « Et je ferais en sorte de ne plus te donner de raison de le faire. Tu aurais eu tous les droits de me gifler, tout à l'heure. » Mais elle a plutôt claqué la porte, et tu commences à penser que, même si ce n'était pas un réelle solution, c'était peut-être bien la meilleure chose à faire pour que la situation ne s'envenime pas. Pour que vous ne disiez pas plus de choses que vous ne pensez pas. Tu la prends dans tes bras, souriant contre ses lèvres avant de l'écouter. Bien sûr que tu la pardonnes, tu as ta part de responsabilité, comme toujours. Et tu n'es pas rancunier, pas envers elle. « Tu n'as pas mal réagi. J'aurais préféré qu'on parvienne à se calmer, mais si tu étais restée ç'aurait été l'escalade. » Tu préfères ne pas reparler de ses excès de vitesse. Tu pourrais lui dire qu'elle aurait dû trouver une autre manière de décompresser, que mettre sa vie en danger n'est ni sain ni malin, mais tu sais qu'elle ne le prendra pas bien. Ni maintenant, ni jamais. Tu sais qu'elle le fait trop souvent, et tu as toujours peur lorsque tu la sens contrariée. Tu pourrais la perdre n'importe quand, n'importe comment. Les dangers sont nombreux, les accidents encore plus, et de toutes sortes. Tu ne vois pas pourquoi elle ajoute une menace encore plus imminente à la liste. Un jour, tu la confronteras surement. Un jour, tu tenteras de lui expliquer à quel point tu serais anéanti s'il lui arrivait quelque chose, tu lui demanderas de s'arrêter pour toi si elle refuse de le faire pour elle-même. Pour l'heure, tu préfères laisser toute cette histoire de côté. « Si je peux me permettre d'être niais, c'est moi qui ai de la chance. Surtout si tu acceptes de m'aider à cuisiner. » Tu souris, en profitant pour changer de sujet et en venir à vos plans pour ce soir.
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