"Bon je vais rentrer, sinon mon père va encore péter une crise". Tu te redresses regardant tes amis, tu tirais une dernière fois sur le joint et le donnas à Fitz avec un grand sourire "Vous venez demain à la maison, mon père est absent une mission ou je ne sais quoi ! Et ma soeur est en ce moment jamais là". Tu fis une bise aux gens présent et surtout aux gens que tu connaissais. T'attrapas ta veste, ta tête tournée, mais tu t'en foutais, t'étais bien. Tu pensais à rien, t'avais même oublié pendant quelques instants la mort de ta soeur, la mort de ta mère. Non, tu pensais à rien, t'étais même heureuse, sourire aux lèvres, tu claquas la porte de cette maison. Le vent sur ton visage te remit dans la vérité, il faisait froid, tu soupiras et refermas doucement ta veste sur cette robe noire, que t'avais piqué à Daph'. T'aimais bien piquer les affaires, enfin avant tu les piquais aussi à ton autre grande soeur. Tu avançais faisant claqué des petits talons sur le sol de la ville. Tu regardas une photo sur le journal de la ville. Ton coeur se serra, la photo représentait ta soeur, elle était magnifique sur cette photo. Tu t'approchas vers la vitrine, et tapas sur la vitre avec violence, la réalité revenait en pleine face, c'était trop dur. Tu te reculas quand des murmures arrivèrent dans tes oreilles. Les larmes aux yeux, la tête qui tournait te voilà en route pour la maison familiale, cette maison que tu n'arrivais plus à regarder normalement, cette maison que tu détestais tant maintenant. Trop de souvenirs de ta famille aujourd'hui détruite. La maison était devant toi, tu poussas un long soupir, qui voulait tout dire. Il fallait que tu rentres dans cette maison, il fallait que tu regardes ton père dans les yeux. T'étais ivre, tu attrapas un bonbon à la menthe et le suças rapidement pour éviter de trop puer l'alcool. T'enfonças tes clés dans la serrure et écoutas le bruit intérieur et te dirigeas doucement vers la cuisine, espérant ne croiser personne. Tu relevas la tête et tombas sur ton père, un sourire aux lèvres " Bonsoir pa'". Tu savais que ton sourire n'allait rien arranger.